Pour que l’interdiction d’introduire des objets prohibés soit effective les sacs et les bagages des personnes ayant été palpées doivent aussi être contrôlés.
L’inspection des sacs et bagages est préconisée avant la palpation. Le contrôle des bagages est soumis aux mêmes précautions de procédure que la palpation :
➢ L’accord du propriétaire du bagage doit être demandé et obtenu.
➢ L’inspection des sacs et bagages doit s’effectuer sous l’autorité d’un OPJ.
Un agent ayant le moindre doute quant au contenu réel d’un sac doit faire appel aux agents de deuxième échelon, ou aux forces de l’ordre au besoin en utilisant un code prédéfini (lever le bras et prononcer à haute voix le mot sac)
Ceux-ci demandent au porteur du sac de bien vouloir les accompagner et le dirigent vers la table d’examen :
o Ils lui demandent de vouloir bien en sortir, de lui-même, le contenu, eux- même ne touchant à rien. Ils doivent, en cas de doute sur des zones non évidentes, demander au propriétaire l’autorisation d’effectuer un contrôle complémentaire en y mettant les mains.
o Pour des raisons de sécurité, d’hygiène et d’intégrité l’agent effectuant la fouille doit porter des gants. La vérification ne doit porter que sur la recherche d’objets définis comme dangereux dans les consignes reçues.
o Si l’agent met à jour des objets qui, sans être interdits d’accès sont néanmoins prohibés par la loi (barrettes de résine de cannabis…) il ne peut avoir d’autre comportement que celui prévu dans ses consignes
Les sacoches à appareils photographiques sont des cas particuliers à cause du nombre de compartiments qu’ils comportent :
Compte tenu du prix des matériels, leurs propriétaires sont peu susceptibles de s’en servir comme arme par destination.
En cas de menace terroriste ces mêmes matériels peuvent, êtres piégés et représenter un réel danger. Dans ce cas, des consignes particulières seront établies.
En cas de refus, par le propriétaire, d’ouvrir son sac ou d’en exposer le contenu , d’y laisser accéder l’agent de contrôle, de se dessaisir d’objets pouvant devenir des armes par destination > L’agent intervenant en deuxième échelon doit l’informer de
l’impossibilité, compte tenu de ces refus de le laisser accéder à la zone sécurisée sans demander une intervention d’un OPJ présent sur site.